La belle Monsaraz nous accompagne toujours à l'horizon de nos pérégrinations, depuis la Serra de Motrinos (ici, en juillet 2008 et avril 2009), Campinho (ici, en nov. 2010) ou ailleurs. Longue barque haute-perchée, sa blancheur enserrée dans ses murailles de pierre, elle est le phare de l'Alentejo ribeirinho.
Dans le montado, au coeur de l'Alentejo - Gente e natureza no Alentejo - Stories from Alentejo (Portugal)
jeudi 28 mars 2013
mercredi 27 mars 2013
lundi 25 mars 2013
O pastor lusitano e o poeta flamengo
Antonio Domingos Falé
De schapen kwamen mee
een keer roepen volstond
de man genaamd António D. Falé
slenterde over de dorre grond
hij stelde zich glimlachend voor
tikte zijn geruite pet naar achter
de schapen liepen geschrokken door
António praatte nu zachter
over de voorbije veertig jaar
de heren die hij had gediend
hij krabde aan zijn witte stekelhaar
nee, veel had hij niet verdiend
hij hield van de vogels en hun gezang
en ach, het stof de dood
ze maakten hem niet bang
want wie het minste weerstand bood
die leeft nog lang
en hij draaide zich om
naar zijn schapen
Wouter De Broeck (June 2010)
A mole cricket... and many more
Au printemps (ici, le 9 avril 2010), on entend au loin un doux ronronnement à la tombée de la nuit, pas toujours aisé à localiser. Mais une fois que l'on s'approche lentement, c'est pour découvrir le chant de la courtilière, la taupe des grillons (d'où son nom de taupe-grillon). Si l'on porte son oreille à hauteur du sol, le bruit en devient assourdissant et l'on ne tient pas plus que quelques secondes. Vous pouvez l'écouter ici. La courtilière chante depuis une salle creusée sous la surface, à laquelle elle accède par un tunnel et qui présente plusieurs ouvertures. Cette salle fait office de caisse de résonance. Les locaux la désignent par le nom de "ralo". Ses pattes fouisseuses sont impressionnantes. La voici en action. La distribution des courtilières au Portugal est assez mal connue et on y a observé trois espèces différentes : G. Gryllotalpa, G. Vinae et G. Africana, découverte dans la Serra de Monchique en 2007 (Boln. Asoc. Esp. Ent., 32 (1-2): 179-181, 2008).
The extra-terrestrial conehead mantis
L'empuse (Empusa pennata, ci-dessus) est un insecte aux formes extraordinaires. Jean-Henri Fabre y consacre un chapitre de ses Souvenirs entomologiques (5ème série, chap. XXII 1897: 342-355) que vous pouvez lire ici. Il y décrit notamment les oothèques typiques des Mantidés (ci-dessous, sous une tuile en terre cuite). Au Monte, l'empuse est nettement moins fréquente que la Mante religieuse (Mantis religiosa, à droite). Chaque jeune arbre ou buisson semble presque avoir sa "louva-a-deus" (littéralement "louange Dieu") attitrée à la belle saison. La femelle est connue pour dévorer le mâle.
dimanche 24 mars 2013
Les yeux (dorés) du calamite et le dos (persillé) du pélodyte
Avril 2010 nous avait amené les premières belles observations de Crapaud calamite (Epidalea calamita) au Monte, notamment près de la Lagoa das Cegonhas, chantant à plusieurs le soir des jours pluvieux. En arrosant les jeunes arbres aussi, il arrive que des jeunes calamites sortent de terre. Vous pouvez vous plonger dans l'ambiance sonore d'un soir d'avril, bercé par le "sapo corredor" ici.
Certains individus sont beaucoup plus foncés, ce qui fait ressortir leur oeil, aussi magnifique que celui de l'Alyte accoucheur, mais à la pupille horizontale.
Women's art of micro-gardens
Some people live in the smallest possible houses in Alentejo (mind your head when you enter...). Very often, they have no backgarden. Still, some manage to produce little marvels of front-gardening... Here are two examples, from Carrapatelo and Vila Viçosa.
Self-deprecating Alentejano humor
Les blagues alentejanas sont à l'humour portugais ce que les blagues belges sont à l'humour français. Les alentejans et les belges ont donc compris que l'auto-dérision était l'alternative à explorer. En voici la version agreste la plus noire...
Recycled windmills
Two ocellated lizards in May
A la fin mai 2010, nous sommes tombés au Monte sur deux lézards ocellés (Timon lepidus), les plus grands lézards d'Europe. Voici le mâle. L'autre, nettement plus petit, devait probablement être la femelle. Je ne les ai pas encore revu, mais je ne perd pas espoir... L'iris rouge - il est jaune chez le jeune - et les ocelles bleus - qui expliquent son nom - dénotent que ce mâle est un adulte. C'est un saurien qui possède un troisième oeil - dit "pinéal". Sa longueur, queue comprise, peut atteindre 70 cm.
Et voici deux autres reptiles, que l'on rencontre dans le coin: une couleuvre fer à cheval (Hemorrhois hyppocrepis), grande mangeuse de micro-mammifères, très craintive et dont la morsure est inoffensive pour l'homme, croisée le lendemain au même endroit...
... et un orvet (Anguis fragilis), petit lézard sans pattes observé plus tôt en saison, en avril 2011
Herdade da Canada, Canada Nova and the Canadas Reales
Je me suis longtemps demandé ce que les canadiens avaient à voir avec deux monte perdus (ici, avant le barrage) aux limites du Portugal... Jusqu'à ce que je découvre que le terme "canada" désigne en réalité des voies privilégiées de transhumance (de 70 mètres de large dans le cas des "canadas reales"). Effectivement, il s'agit bien de la Herdade "da canada", et non "do Canada". Et avant le barrage, les troupeaux passaient le Rio Guadiana a gué à cet endroit. Quel était le nom exact de cette canada de Campinho? Mystère...
"Canada real" est sans doute mieux connu aujourd'hui comme le nom d'un bidonville de Madrid. Mais voici la carte générale des principales canadas espagnoles traditionnelles et un film magnifique sur deux grandes transhumances Espagne. Regardez d'ailleurs aussi le travail cinématographique de Domingo Moreno. Et si vous aimez vraiment la vie pastorale, même sédentaire, voici en plus un superbe film sur sa version roumaine
When Monte dos Caeiros had 120 inhabitants
Deux petits Monte (Caeiros de cima et de baixo) à l'horizon de Campinho. A la fin du 18 ème siècle, 120 personnes y vivaient!
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