On sent peu à peu l'hiver arriver. Les aubes sont frisquettes à l'issue de belles nuits étoilées. Mais les rainettes arboricoles et les crapauds calamites continuent à nous tenir compagnie, les unes chantant dans les cimes, les autres enfouis autour des pieds de fruitiers et que nous découvrons ici et là, au détour d'un coup de bêche. Et puis, dans une botte de foins, voici une Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus) juvénile (merci à E. Graitson pour l'identification) que J. M. découvre en paillant les pots de chênes verts avant la saison calme. Jeune, mais déjà bien agressive, elle nous tire la langue en soufflant. Les portuguais l'appellent Cobra rateira. Une couleuvre de plus donc pour le Monte, après la Couleuvre fer-à-cheval (Hemorrois Hippocrepis), et la Couleuvre à collier (Natrix Natrix) qui affectionne nager dans le puits. Et voici ce que nous dit l'Atlas de l'herpétofaune portugaise sur cette espèce.
Autre belle observation de ce week-end de novembre: deux vautour moines, survolant le Monte à basse altitude. Du grand spectacle!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire